Rio de Gens'héros.
Il y avait ces femmes aux chapeaux pommes,
Traçant le ciel d’une main courante
Pour s’évader du monde ;
Il y avait ces hommes qui s’élançaient au vide
Ces fanfares de cotillons fous,
Qui s’écrasaient aux murs,
Et ces vieux pantins mous,
Qui vieillissent à l’usure,
Comme un sourire sous les attraits
Du temps.
Il y avait ces femmes aux chapeaux pommes,
Et le désir qui croulait
Comme un brin d’essentiel
Sous leurs jupes monotones.
L’on voit ces jeunes mômes,
Lancer leurs frondes au ciel
Pour s’élever doucement,
L’avenir trône dans ma rue,
Grand spectacle incongru,
Et l’on veille nos étoiles
Lorsque les soirs défilent
Etouffés sous ces preux
Lampadaires.
Il y avait des femmes aux chapeaux pommes,
Traçant le ciel, perdues dans l’horizon,
Et les danseuses s’élancent
Sous leurs robes sans attraits,
Alors le crépuscule se déboutonne,
Sous mon sourire des plus abstraits
Et le plaisir s’évade en déraison
Comme un brin d’essentiel.
Damien Corbet -Tous droits réservés.
Il y avait ces femmes aux chapeaux pommes,
Traçant le ciel d’une main courante
Pour s’évader du monde ;
Il y avait ces hommes qui s’élançaient au vide
Ces fanfares de cotillons fous,
Qui s’écrasaient aux murs,
Et ces vieux pantins mous,
Qui vieillissent à l’usure,
Comme un sourire sous les attraits
Du temps.
Il y avait ces femmes aux chapeaux pommes,
Et le désir qui croulait
Comme un brin d’essentiel
Sous leurs jupes monotones.
Pourtant
Lorsque le jour daigne s’éteindre
On voit ces êtres
Dont l’horizon semble se mouvoir
Et ces femmes
Qui cambrent leurs silhouettes
Comme un vieil homme âgé.
Il y avait ces danseuses colorées
Qu’on croquait comme des pommes
Et leurs robes flottent au vent
- crépuscule dévoilé-
Et le plaisir se déboutonne
Sur un tableau de nuages blancs.
On voit ces êtres
Dont l’horizon semble se mouvoir
Et ces femmes
Qui cambrent leurs silhouettes
Comme un vieil homme âgé.
Il y avait ces danseuses colorées
Qu’on croquait comme des pommes
Et leurs robes flottent au vent
- crépuscule dévoilé-
Et le plaisir se déboutonne
Sur un tableau de nuages blancs.
Et même si
L’on voit ces jeunes mômes,
Lancer leurs frondes au ciel
Pour s’élever doucement,
L’avenir trône dans ma rue,
Grand spectacle incongru,
Et l’on veille nos étoiles
Lorsque les soirs défilent
Etouffés sous ces preux
Lampadaires.
Il y avait des femmes aux chapeaux pommes,
Traçant le ciel, perdues dans l’horizon,
Et les danseuses s’élancent
Sous leurs robes sans attraits,
Alors le crépuscule se déboutonne,
Sous mon sourire des plus abstraits
Et le plaisir s’évade en déraison
Comme un brin d’essentiel.
Damien Corbet -Tous droits réservés.