Massacre en Guinée: "ferme condamnation" d'Abdou Diouf (Francophonie)
PARIS, 30 sept 2009 (AFP) - 30.09.2009 13:01
Le secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf a exprimé son "indignation et sa ferme condamnation" après le massacre lundi dans un stade de Conakry où les forces de l'ordre ont tué, selon une ONG, plus de 150 manifestants.Le secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf a exprimé son "indignation et sa ferme condamnation" après le massacre lundi dans un stade de Conakry où les forces de l'ordre ont tué, selon une ONG, plus de 150 manifestants.
M. Diouf "tient à exprimer toute son indignation et sa ferme condamnation de la répression exercée à l'encontre de civils non armés, occasionnant des dizaines de pertes en vies humaines et de nombreux blessés", indique un communiqué de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) reçu mercredi.
"Il dénonce en particulier le recours aveugle à la force ainsi que les nombreuses violations des droits et des libertés, notamment les arrestations arbitraires d'opposants et de citoyens et exige leur libération immédiate et sans conditions", ajoute le texte.
Le secrétaire général de l'OIF, organisation qui fait partie du Groupe de contact international sur la Guinée chargé du suivi de la situation depuis la prise du pouvoir par l'armée le 23 décembre, "lance un appel pressant" à la junte et à son chef le capitaine Moussa Dadis Camara, "pour que cessent immédiatement les exactions constatées".
M. Diouf, un Sénégalais, appelle aussi les autorités de fait guinéennes à se conformer "aux engagements pris publiquement dès le coup d'Etat" qui portent "en particulier sur la non candidature du chef de la junte" et de ses membres à la prochaine élection présidentielle prévue en janvier 2010.
Le secrétaire général rappelle "les engagements souscrits par la Guinée", en tant que membre de la Francophonie, "de respecter pleinement les droits de l'Homme et les principes d'une vie politique apaisée, ainsi que d'assumer sa responsabilité à protéger les populations vivant sur son territoire".
PARIS, 30 sept 2009 (AFP) - 30.09.2009 13:01
Le secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf a exprimé son "indignation et sa ferme condamnation" après le massacre lundi dans un stade de Conakry où les forces de l'ordre ont tué, selon une ONG, plus de 150 manifestants.Le secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf a exprimé son "indignation et sa ferme condamnation" après le massacre lundi dans un stade de Conakry où les forces de l'ordre ont tué, selon une ONG, plus de 150 manifestants.
M. Diouf "tient à exprimer toute son indignation et sa ferme condamnation de la répression exercée à l'encontre de civils non armés, occasionnant des dizaines de pertes en vies humaines et de nombreux blessés", indique un communiqué de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) reçu mercredi.
"Il dénonce en particulier le recours aveugle à la force ainsi que les nombreuses violations des droits et des libertés, notamment les arrestations arbitraires d'opposants et de citoyens et exige leur libération immédiate et sans conditions", ajoute le texte.
Le secrétaire général de l'OIF, organisation qui fait partie du Groupe de contact international sur la Guinée chargé du suivi de la situation depuis la prise du pouvoir par l'armée le 23 décembre, "lance un appel pressant" à la junte et à son chef le capitaine Moussa Dadis Camara, "pour que cessent immédiatement les exactions constatées".
M. Diouf, un Sénégalais, appelle aussi les autorités de fait guinéennes à se conformer "aux engagements pris publiquement dès le coup d'Etat" qui portent "en particulier sur la non candidature du chef de la junte" et de ses membres à la prochaine élection présidentielle prévue en janvier 2010.
Le secrétaire général rappelle "les engagements souscrits par la Guinée", en tant que membre de la Francophonie, "de respecter pleinement les droits de l'Homme et les principes d'une vie politique apaisée, ainsi que d'assumer sa responsabilité à protéger les populations vivant sur son territoire".