Les bonnes choses ne s'oublient pas ...
Ma route...
Je ne la connais pas ma route...
Elle est peut-être blanche,
Avec des ailes discrètement posées sur elle.
Elle aurait une langue hideuse et flasque à goudronner mes plumes pour ce corps prisonnier.
Ma route...
je ne la perçois pas,
ma route.
Aurait-elle ces bandes blanches,
censure à ma couleur ?
Aurait-elle cette longueur d'avance,
et mes pas courraient encore...
J'aimerai l'étreindre,
La croquer telle une amande,
Qu’elle coule d’un bout de mes lèvres
Rattrapée par ma langue,
avide,
Piégée,
Comme un œil entre mes crocs,
Piégée,
Et ma vue traine encore,
Sur ces larges bandes,
auto-route,
Pourtant,
Je ne suis plus...
Qu'elle clapette !
Qu'elle soit un lièvre qui fonce vers moi,
laissant s'élever l'odeur fraiche de sa chair et
ces poils feront fourrure à mes horizons nus de réalisme.
Qu'elle dévale,
Qu’elle me prenne,
Nu,
Crispée et mordillant mes doigts.
Et telle cette vie morose,
Penchée comme un grand manteau noir,
La mort rongera mes ongles et ma peau,
Pourrie,
Et mon corps craquera,
Puisque l'amour est endormi,
La peau du cou arrachée par une sorcière,
Par une sangsue,
Une jalouse de ses attraits,
De sa folie entrainante.
Alors j'embrasserai l'ogre à l'aveuglette,
Et si le sang sue à s'évader,
Je calcinerai nos corps comme une œuvre inachevée.
Ma poitrine enflammée et noire se collera douloureuse à la tienne.
Non, ce ne sera douleur,
Ce sera l'effleurement divin,
L’extase parfait.
Je plongerai tes seins,
Falaises de l'orgasme,
Et je plongerai ton sang,
Aux cieux,
Comme un grand crépuscule.
Ma route...Ma route...elle se forme de bave sur mes lèvres, se déchainant sur le sol… Ma route, ma route ... et si le temps passait.
Ma route...
Je ne la connais pas ma route...
Elle est peut-être blanche,
Avec des ailes discrètement posées sur elle.
Elle aurait une langue hideuse et flasque à goudronner mes plumes pour ce corps prisonnier.
Ma route...
je ne la perçois pas,
ma route.
Aurait-elle ces bandes blanches,
censure à ma couleur ?
Aurait-elle cette longueur d'avance,
et mes pas courraient encore...
J'aimerai l'étreindre,
La croquer telle une amande,
Qu’elle coule d’un bout de mes lèvres
Rattrapée par ma langue,
avide,
Piégée,
Comme un œil entre mes crocs,
Piégée,
Et ma vue traine encore,
Sur ces larges bandes,
auto-route,
Pourtant,
Je ne suis plus...
Qu'elle clapette !
Qu'elle soit un lièvre qui fonce vers moi,
laissant s'élever l'odeur fraiche de sa chair et
ces poils feront fourrure à mes horizons nus de réalisme.
Qu'elle dévale,
Qu’elle me prenne,
Nu,
Crispée et mordillant mes doigts.
Et telle cette vie morose,
Penchée comme un grand manteau noir,
La mort rongera mes ongles et ma peau,
Pourrie,
Et mon corps craquera,
Puisque l'amour est endormi,
La peau du cou arrachée par une sorcière,
Par une sangsue,
Une jalouse de ses attraits,
De sa folie entrainante.
Alors j'embrasserai l'ogre à l'aveuglette,
Et si le sang sue à s'évader,
Je calcinerai nos corps comme une œuvre inachevée.
Ma poitrine enflammée et noire se collera douloureuse à la tienne.
Non, ce ne sera douleur,
Ce sera l'effleurement divin,
L’extase parfait.
Je plongerai tes seins,
Falaises de l'orgasme,
Et je plongerai ton sang,
Aux cieux,
Comme un grand crépuscule.