Je vis mes journées, assis, tenant en compte ma seule existence, l’extérieur devenant inexistant…
Le moi est devenu mon obsession. Au fil des ans il est devenu le centre de ma pensée, a fait arriver ma perception de l’univers à ne s’arrêter qu’à se qu’y m’entoure. Côtoyer les gens devenu une chose gênante. Ils sortent de mon monde, y reviennent, avec des faits, des sensations inconnues.
J’ai choisi de vivre seul et d’éviter autant que je peux le monde. J’ai d’abord vécu à la campagne, là-bas le calme et la solitude ont conforté mes idées sur le monde. Les oiseaux chantant me touchaient au plus fond de mon être, l’air pur offrait à mes poumons sa douceur. Tout cela m’appartenait, se répercutait en moi, renaissaient dans ma mémoire (car je les considérais comme des expériences déjà vécues mais oubliées). Et puis, sans que je ne puisse l’expliquer, le bonheur que cet isolement radical me procurait a commencé à se fissurer, toutes expériences en cet espace devenait vide de sens, j’étais dans un néant où aucun sentiment n’avait sa place. Petit à petit commençait à germer en moi un force qui m’attirait vers la ville, j’ai lutté, longtemps, contre moi-même, me persuadant qu’un retour à la case de départ ne pourrait rien m’apporter, que ce sentiment de vide ne pouvait être pire que celui ressenti en ville et malgré tout j’ai craqué, je suis retourné d’où je venais, conscient du mal que j’allais me faire.
Quand j’ai revu la ville, je ne pus m’empêcher de soupirer, il y avait des gens qui grouillaient de partout, leurs visages se posaient en moi en rafales, devenaient flous, disparaissaient. A chaque nouvelle apparition et à chaque disparition, il y avait comme un ébranlement dans tout mon univers, l’intrusion de diverses forces extérieures dont le seul but était de le saccager. Ma poitrine brulait de l’intérieur, je sentais mon sang chaud coulait dans mes veines à un rythme infernal, j’en devins, sourd, muet, coupé de la réalité. Je suis resté dans le noir, sans aucune pensée, tournant en rond autour de la ville, pour revenir à moi, quelque part, devant une auberge morne. J’inspectais les lieux et vis combien ils étaient désolés et déserts, ils étaient tellement proche de la ville et pourtant ils avaient leur propre personnalité, je n’avais qu’une seule envie de tenir entre mes mains tout ces ténèbres et y plongeait mon visage. Ces lieux me plaisaient. Lentement j’ouvris la porte de l’auberge et y entrai, sûr de ne jamais le regretter.
Le moi est devenu mon obsession. Au fil des ans il est devenu le centre de ma pensée, a fait arriver ma perception de l’univers à ne s’arrêter qu’à se qu’y m’entoure. Côtoyer les gens devenu une chose gênante. Ils sortent de mon monde, y reviennent, avec des faits, des sensations inconnues.
J’ai choisi de vivre seul et d’éviter autant que je peux le monde. J’ai d’abord vécu à la campagne, là-bas le calme et la solitude ont conforté mes idées sur le monde. Les oiseaux chantant me touchaient au plus fond de mon être, l’air pur offrait à mes poumons sa douceur. Tout cela m’appartenait, se répercutait en moi, renaissaient dans ma mémoire (car je les considérais comme des expériences déjà vécues mais oubliées). Et puis, sans que je ne puisse l’expliquer, le bonheur que cet isolement radical me procurait a commencé à se fissurer, toutes expériences en cet espace devenait vide de sens, j’étais dans un néant où aucun sentiment n’avait sa place. Petit à petit commençait à germer en moi un force qui m’attirait vers la ville, j’ai lutté, longtemps, contre moi-même, me persuadant qu’un retour à la case de départ ne pourrait rien m’apporter, que ce sentiment de vide ne pouvait être pire que celui ressenti en ville et malgré tout j’ai craqué, je suis retourné d’où je venais, conscient du mal que j’allais me faire.
Quand j’ai revu la ville, je ne pus m’empêcher de soupirer, il y avait des gens qui grouillaient de partout, leurs visages se posaient en moi en rafales, devenaient flous, disparaissaient. A chaque nouvelle apparition et à chaque disparition, il y avait comme un ébranlement dans tout mon univers, l’intrusion de diverses forces extérieures dont le seul but était de le saccager. Ma poitrine brulait de l’intérieur, je sentais mon sang chaud coulait dans mes veines à un rythme infernal, j’en devins, sourd, muet, coupé de la réalité. Je suis resté dans le noir, sans aucune pensée, tournant en rond autour de la ville, pour revenir à moi, quelque part, devant une auberge morne. J’inspectais les lieux et vis combien ils étaient désolés et déserts, ils étaient tellement proche de la ville et pourtant ils avaient leur propre personnalité, je n’avais qu’une seule envie de tenir entre mes mains tout ces ténèbres et y plongeait mon visage. Ces lieux me plaisaient. Lentement j’ouvris la porte de l’auberge et y entrai, sûr de ne jamais le regretter.